Sous l’éclat des canons et le feu des fusils, les eaux de la rivière Ristigouche sont devenues le théâtre enflammé d’une bataille décisive.
Au cours de l’été 1760, les aléas de la guerre avaient tourné en faveur de l’Angleterre. Les forces françaises, défaites à Québec, attendaient désespérément après des renforts. Tous les espoirs reposaient sur un petit convoi de bateaux de ravitaillement, qui était alors assailli dans le bassin de la Ristigouche.
La rivière et la mer coulent ensemble dans les vastes eaux du Bas-Saint-Laurent. Les champs d’abord défrichés il y a 250 ans par des fermiers français demeurent fertiles et s’étendent en bandes verdoyantes entre les villes et les villages historiques. Un grand nombre de ces établissements ont aussi des racines anglophones, certaines remontant à la fin de la Guerre de Sept Ans.